jeudi 19 janvier 2012

Sommet social : mesures d'urgence et grands chantiers

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Une "énième" réforme de la formation

Le président a également annoncé qu'un plan sans précédent de formation des chômeurs très éloignés de l'emploi allait être lancé. "Nous ne parvenons pas à redonner un emploi rapidement à un chômeur, ni à engager rapidement une reconversion efficace, a-t-il signalé, malgré la création de Pôle emploi, malgré la réforme de la formation professionnelle, malgré la mise en oeuvre du contrat de sécurisation professionnelle, moins de 10% d'entre eux étaient en formation fin 2010 et seulement un quart des demandes de formation sont effectivement satisfaites." Objectif : proposer à tous les chômeurs une formation, un emploi, un processus de resocialisation ou encore un contrat aidé marchand ou non marchand. Une enveloppe de 190 millions d'euros sera débloquée (40 millions pour les actions "former plutôt que licencier" et 150 millions d'euros pour la formation des demandeurs d'emploi).
Par ailleurs, Pôle emploi va recevoir le renfort de 1.000 salariés, pour un coût de 39 millions d'euros en 2012.
Au-delà de ces mesures concrètes concernant les demandeurs d'emploi, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il voulait procéder à une "réforme radicale de la formation", un secteur qui vient pourtant d'être réformé avec la loi du 24 novembre 2009. C'est Gérard Larcher, sénateur des Yvelines, qui sera chargé d'en jeter les bases, sous deux mois, après avoir rencontré les syndicats, l'Education nationale, les services de l'Etat concernés et… les régions. Objectif : que chaque chômeur ait une formation et qu'au bout de la formation, chacun soit conduit à accepter l'offre d'emploi qui lui sera proposée. "Une énième 'réforme radicale de la formation professionnelle' viendra prendre rang dans la cohorte des réformes dont la dernière n'est pas encore totalement rentrée en application", a ironisé la CGPME à l'issue du sommet, se félicitant toutefois des mesures prises en matière de chômage partiel.
Un chantier concernant le développement de l'apprentissage est également lancé car "les chiffres ne sont pas bons, une entreprise de plus de 250 salariés sur deux a moins de 1% de jeunes en apprentissage", a encore souligné Nicolas Sarkozy. Le gouvernement n'a pourtant pas lésiné sur les mesures concernant ce mode de formation, avec un grand plan, lancé en mars 2011, comprenant des exonérations de charges et le passage de 3 à 4% du quota de jeunes en alternance dans les entreprises de plus de 250 salariés…

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