vendredi 29 juin 2012

Illettrisme : bilan de l'accord CNFPT-ANLCI 2009 –- 2011

Pour aider à généraliser ses actions en direction des employeurs et des professionnels relais dans les collectivités, l'Association nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI) a mis à la disposition du CNFPT ses ressources en termes d'expertise et de production. La professionnalisation des référents « illettrisme » au sein des délégations régionales du CNFPT leur a permis d'assurer les actions d'information et de sensibilisation auprès des collectivités et de leurs agents. Certaines délégations du CNFPT se sont même engagées dans la signature de « Plans régionaux de lutte contre l'illettrisme » avec l'ANLCI (Centre, Champagne-Ardenne, Réunion, Lorraine). Les conseillers formation du CNFPT, référents en matière d'illettrisme, ont pu utiliser le référentiel de compétences clés en situation professionnelle et l'outil d'évaluation des compétences de base sur support multimédia (outil Evado), les films et outils de sensibilisation ainsi que les guides sur la lutte contre l'illettrisme. Le développement et la structuration de l'offre de formation du CNFPT, ainsi que la mutualisation des bonnes pratiques, l'affirmation d'un cadre de référence commun sont en bonne voie et permettront la mise en œuvre de formations homogènes sur l'ensemble du territoire. Ils constituent également le socle pour la reconduction de l'accord avec l'ANLCI, coopération renouvelée depuis 2004 pour développer encore les formations autour de cette cause d'intérêt général.

Source: Les Brèves du CNFPT

CNFPT Réunion - Courrier accusant réception de l'inscription d'un agent - Développement Durable

Depuis bientôt 3 ans , la délégation régionale a pris l’initiative de transmettre, à chaque agent territorial inscrit à un stage, un courrier accusant réception de son inscription.
Ce courrier, transmis par voie postale, informe l’agent de l’enregistrement de son inscription et lui permet d’anticiper son absence éventuelle du service (si son inscription est effectivement retenue après traitement du dossier par le conseiller formation).

Désormais, ce courrier sera adressé par voie électronique aux agents ayant fourni, lors de leur inscription, leur adresse électronique.

En effet, comme cela vous sera exposé lors d’une prochaine réunion des réseaux DRH et responsable formation, dans un souci de développement durable, le CNFPT souhaite s’engager avec les collectivités, dans la dématérialisation des procédures liées à l’activité formation.

Dans cet objectif, nous vous invitons à encourager les agents de votre collectivité à renseigner la rubrique du bulletin d’inscription dédiée à l’adresse électronique.

Source: Délégation du CNFPT Réunion


mercredi 27 juin 2012

Concours : le niveau baisse

Le concours d'attaché, transféré du CNFPT aux centres de gestion en 2010, a connu simultanément une réforme des épreuves qui semble avoir causé des dégâts auprès de candidats un peu trop sûrs d'eux. 2010 a enregistré un taux d'échec important et suscité l'inquiétude sur le niveau même du concours et des candidats.

Pour le concours d'attaché, 2010 a été un mauvais cru. Dans le Rhône, par exemple, seulement 10 % des 1 400 candidats ont obtenu plus de 10/20 pour l'admissibilité sur la spécialité administration générale du concours externe. À l'épreuve de composition, 14,52 % des candidats ont passé la barre de la moyenne, plus du tiers avaient des notes inférieures à 5/20... Pour 2011, les chiffres sont à peine meilleurs, même si les résultats laissent penser qu'une amélioration se dessine... Au centre de gestion de la Gironde, on constate un « énorme déchet à l'écrit », selon les mots de son directeur général Philippe Patarin. Le directeur du centre de gestion des Bouches-du-Rhône, François Colombani observe aussi « un niveau de connaissances techniques relativement faible, une méconnaissance de l'environnement territorial surtout pour les candidats au concours externe, un manque de cohérence dans les exposés, un comportement assez inadapté au formalisme des concours »...
Le mal est parfois plus profond que de simples coquilles. « Les candidats étudiants lisent moins vite et le niveau de compréhension est moindre qu'il y a dix ou vingt ans, analyse Bernard Breuiller, directeur du CDG 29. Cette situation n'est pas propre aux concours mais reflète le niveau de la société en général. Or l'analyse et la synthèse ne sont pas possibles si l'on ne maîtrise pas la langue. Il ne peut y avoir de reformulation que lorsque l'on passe par l'idée : il faut une phase de conception. Il ne s'agit pas seulement de remplacer un mot par un autre ! » Les deux dernières éditions du concours d'attaché ont mis en lumière ces grosses lacunes en compréhension... Sur le sujet 2010 intitulé « L'initiative privée est-elle indispensable aux collectivités territoriales dans la conduite de l'action publique ? », « l'initiative privée a été perçue comme une initiative personnelle. Il y a des candidats qui se sont totalement fourvoyés dans cette épreuve alors que l'intitulé de l'épreuve était très clair », s'étonne Éliane Couturier. En 2011, rebelote. « Les collectivités territoriales face à la mobilité des hommes et des activités » a conduit nombre de candidats à ne traiter la mobilité qu'au sens statutaire du terme... Une édition qui fait dire à Éliane Couturier qu'il existe « quand même un déficit de connaissances de base en matière d'activité des collectivités » chez certains... Un peu gênant lorsque l'on a la volonté de travailler au sein de la FPT...

Bilan nuancé

Les candidats seraient-ils donc devenus complètement nuls avec le transfert du concours du CNFPT aux centres de gestion en 2010 ? Aucune raison à cela répondent en cœur aussi bien les CDG que des recruteurs. Les membres des jurys n'ont quasiment pas changé... Le seul concours d'attaché ne serait d'ailleurs pas l'unique cas d'espèce. La baisse du niveau concernerait les concours dans leur ensemble. « Globalement, il y a plusieurs indicateurs qui peuvent laisser penser que le niveau général des candidats baisse, estime Éliane Couturier. Il n'est pas rare aujourd'hui de voir un jury fixer un seuil d'admissibilité après l'écrit inférieur à 10/20. Les seuils d'admission sont souvent soit égaux soit à peine supérieurs à la moyenne, et exceptionnellement inférieurs à la moyenne. Parfois certains postes ne sont pas pourvus. Pour autant, les résultats du concours d'attaché de la session 2011 sont jugés globalement meilleurs que ceux de 2010, surtout en externe où d'excellents candidats ont été remarqués ».
Mais le constat apparaît plus nuancé qu'il n'y paraît sur l'ensemble du territoire national, selon la phase du concours que l'on observe et sa catégorie. Bernard Breuiller voit par exemple « une note d'admissibilité plus élevée depuis deux ans » au CDG29. En Gironde, Philippe Patarin n'a lui « pas senti de baisse de niveau. Ce serait même plutôt le contraire. Les moyennes à l'admission se confortent et sont même supérieures pour 2011 à l'année précédente »... Du côté des recruteurs, certains considèrent, comme Étienne Desmet, vice-président de l'ANDRHDT, que le « niveau du concours d'attaché ne progresse pas », tandis que d'autres estiment que le niveau des personnes issues du concours extérieur monte. Contrairement aux parcours d'il y a quelques années en effet, les lauréats « sont bien souvent titulaires d'un Master 2, ont une formation universitaire pointue, généralement spécialisée dans le monde des collectivités, ont fait des stages pendant de nombreux mois et ont suivi une formation au caractère professionnel affirmé », fait remarquer Jean-Robert Jourdan, directeur général chargé des ressources au département du Nord. Son prédécesseur au conseil général, Valérie Chatel aujourd'hui DGA en charge des ressources à la région Rhône-Alpes et présidente de l'association des DRH des grandes collectivités, partage la même opinion. « Ils sont plutôt bien préparés aujourd'hui, même s'ils ont des niveaux d'expertise moins élevés qu'auparavant. On recrute globalement les attachés à Bac + 5. À ce niveau-là, quand ils ont choisi un Master sur les collectivités, ils ont fait des stages. Globalement, ils ont peut-être des compétences plus généralistes, mais ils sont quand même assez au fait des attentes des collectivités et suffisamment formés sur le plan méthodologique, ce qui leur permet de s'adapter assez facilement ». En revanche, elle ne fait pas la même analyse pour le concours interne pour lequel « la question du niveau s'est toujours posée. Ce n'est pas facile de préparer un concours en travaillant. Mais parmi ces candidats, il y en a qui ont eu une évolution de carrière et qui pensent qu'un concours ne nécessite rien. Soit ils ne travaillent pas assez, soit ils n'ont pas la culture et la vision du monde suffisantes. Mais cela n'est absolument pas récent. La réforme permet de se reposer la question des compétences ».

Des candidats désorientés

Les éditions 2010 et 2011 auraient donc bien marqué un tournant dans l'histoire du concours d'attaché et ébranlé son niveau, mais pour des raisons liées davantage au changement dans la nature même des épreuves. En même temps que le transfert de l'organisation du concours du CNFPT aux CDG, est intervenue une modification des contenus. Le concours interne et le troisième concours sont passés à une seule épreuve à l'écrit (rédaction d'un rapport). Le concours externe ne comprend plus qu'une composition et la rédaction d'une note pour l'admissibilité. La réforme a alors été porteuse d'un message mal compris par les candidats. Si les épreuves ont été présentées comme simplifiées, voire allégées, donc plus abordables, le concours est resté un concours. Avec moins d'épreuves, donc moins de chances de se rattraper. Les deux premières éditions post-réforme ont désorienté les postulants. Beaucoup de candidats se sont présentés aux écrits « les mains dans les poches »... ce qui a contribué à faire chuter les moyennes générales.
Le manque de préparation a transpiré aussi bien sur le concours externe qu'interne. « Sur le concours externe, les candidats sont fortement diplômés. Ils considèrent qu'un concours de niveau 3 est forcément à leur portée. Or ce n'est pas exact du tout. Sur le concours interne, beaucoup ont échoué car ils y sont allés sans préparation la première année. La deuxième année, les meilleurs ont réussi le concours. Mais il y a encore un magma de personnes en poste qui considèrent qu'ils peuvent passer ce type d'épreuve sans préparation particulière. 60 % des candidats déclarent s'être préparés tout seul, sans aucune aide du CNFPT, d'un Ipag, du Cned, etc. C'est assez significatif. Cela n'existait pas avant dans des proportions aussi importantes, détaille Jacqueline Brierre, directrice des concours au CIG Grand-Couronne. Les meilleurs, ceux qui se sont préparés et qui ont un bon niveau d'écriture réussissent le concours. Mais c'est un leurre de croire qu'il est facile ». Là encore la perspective est à nuancer car les candidats admissibles et ceux qui vont jusqu'au bout sont en général « mieux préparés » aujourd'hui relève Philippe Patarin. À l'étape de l'oral, la préparation est plus sérieuse et l'absentéisme bien moindre que pour la première phase où il y a un taux de 40 % d'absents en moyenne. Pour l'écrit de la dernière session, les candidats semblent avoir même pris la mesure du niveau réel du concours. Les CDG constatent une meilleure préparation. « Il y a un effet de balancier » mais les choses devraient « se rééquilibrer » prévoit Francis Alvado-Vinay, directeur adjoint au CIG Grand-Couronne. « Quand on prend une gifle, on revient mieux préparé l'année suivante », ironise Philippe Patarin.

Professionnalisation, piège à c... andidat

Pour certains centres de gestion, l'augmentation importante du nombre de candidats a également eu un effet comptable sur le taux d'échec. Le CIG Grand-Couronne a, par exemple, eu 25 % d'inscrits en plus. Comme la proportion des postes ouverts est restée stable, la sélection y a été plus rude. La professionnalisation des épreuves en a aussi piégé plus d'un. « Elle laisse penser aux candidats que la préparation n'est pas impérative, qu'ils vont pouvoir s'appuyer sur leur expérience professionnelle et qu'ils sont dans une phase de régularisation, analyse Éliane Couturier. En concours interne et en 3e concours, cela laisse penser qu'ils vont passer devant un jury qui va reconnaître leur expérience professionnelle. Mais le concours « reste difficile à traiter car tout est possible. On n'est pas uniquement dans de la méthodologie, mais aussi sur de la mobilisation de connaissances ». Et il faut des « connaissances professionnelles approfondies. On demande aux candidats des solutions opérationnelles » ajoute Jacqueline Brierre. Or ils « manquent d'expérience professionnelle. À l'oral pour les entretiens de mise en situation, les externes sont dans la théorie mais pas du tout dans la pratique. Et ce n'est pas ce qu'on attend d'eux. Cela les pénalise ». Un point de la réforme pour le concours externe qui laisse l'Union nationale des cadres territoriaux (UNCT, ex-SNCT) dans l'expectative. « Comment un candidat peut-il imaginer un cas pratique puisqu'il n'a pas cette pratique, interroge Fabienne Cauzic, sa présidente. L'oral rend difficile l'appréciation pour un examinateur ».
Avec des épreuves plus axées sur la mise en situation, les candidats en ont « oublié les fondamentaux » que constitue la culture générale, estime Philippe Patarin. La professionnalisation a aussi redistribué les cartes en ayant une « influence sur le profil des candidats, pour Francis Alvado-Vinay. Avant la réforme, le profil académique et universitaire des épreuves attirait les étudiants type Sciences Po. La professionnalisation a rééquilibré le niveau général des candidats vers certains plus généralistes ».

Des adaptations nécessaires ?

Certains acteurs invoquent un décalage trop grand entre la formation initiale et les attentes lors du concours. Étienne Desmet pense qu'il y a une « vraie réflexion à mener sur les formations » préparant au concours (instituts d'études politiques option service public, Master 2 en gestion des organisations publiques et des collectivités locales...). « Ne faut-il pas introduire des UV, comme dans les écoles de commerce avec les UV d'expertise comptable, par exemple en droit administratif, en connaissance de l'environnement des collectivités territoriales, des institutions françaises... tout en étant plus exigeant sur la formation première, se demande le vice-président de l'ANDRHDT. Il est décevant de voir des étudiants qui ont fait cinq années d'études avec ce niveau. Il faut aussi peut-être qu'on se cale beaucoup mieux avec les universités et les instituts de formation au management public. On a l'impression que deux mondes vivent séparés l'un de l'autre. C'est très surprenant ».
D'autres, à l'image du CDG 69, déplorent qu'il n'y ait plus qu'une épreuve unique pour l'admissibilité du concours interne car « elle ne permet pas de faire une sélection assez fiable et de qualité, ce qui peut générer des surprises en phase d'admission », selon Éliane Couturier. « Avec moins d'épreuves, la sélection est plus aléatoire, complète Bernard Breuiller. Multiplier les épreuves permettrait de développer le sens critique ». Et pallier un éventuel décrochage de niveau entre les catégories A et A + dans les collectivités que la réduction du nombre d'épreuves fait redouter à François Colombani. Ouvrir les jurys aux universitaires (philosophes, historiens, linguistes...) et les rendre plus représentatifs entre les petites et grandes collectivités, comme le propose Jean-Robert Jourdan, permettraient aussi de contrebalancer la tendance. Il semble en effet que le concours demande quelques adaptations au regard du contexte futur. Le marché de l'emploi en collectivité se contracte, ce qui a poussé les centres de gestion à réduire le cadencement du concours pour éviter le phénomène des reçus/collés (qui ne pose pas encore officiellement pour le concours nouvelle formule avec ses deux ans d'ancienneté). Mais cela ne sera peut-être pas sans effet. Pour le directeur général chargé des ressources au département du Nord, organiser le concours d'attaché tous les deux alors que les diplômes universitaires sont annualisés pourrait avoir des effets contre-productifs pour l'attractivité de la fonction publique territoriale (au profit de la fonction publique d'État) et donc sur le niveau des candidats. Par ailleurs, si le nombre de recrutements diminue, le concours n'en sera que plus sélectif et risque d'en laisser davantage à la porte...


(Avis aux amateurs du concours d'Attaché)

Formation professionnelle : un besoin "urgent" de contrôle

La manne des 30 milliards d’euros de la formation professionnelle est à nouveau sur la sellette. On savait déjà qu’elle ne profitait pas à ceux qui en ont le plus besoin, mais dans un rapport provisoire sur "le contrôle par les services de l’Etat des fonds de la formation professionnelle", la Cour des comptes dénonce de nombreuses failles. Elle conclut à la nécessité d’une réforme "urgente" des services chargés de cette mission, alors que la loi sur la formation professionnelle du 24 novembre 2009 en avait fait une priorité.
"Déjà considérés comme insuffisants en 2000, les moyens du service de contrôle de la formation professionnelle ont faiblement progressé, alors même que les masses financières à contrôler ont augmenté de 70%", peut-on lire dans ce condensé de trois pages transmis à l’ancien ministre du Travail Xavier Bertrand en janvier dernier et publié vendredi 22 juin. Ainsi, au lieu de diminuer de moitié comme prévu, la charge de contrôle par agent est passée de 130 à 185 millions d’euros entre 2000 et aujourd’hui ! Mais ce n’est pas tout, la rue Cambon montre que les moyens de contrôle sont mal répartis et sans coordination entre eux. Le contrôle est assuré au niveau central par la délégation générale à l'Emploi et à la Formation professionnelle (DGEFP) et au niveau régional par les Direccte. Or, avec ses 9,5 emplois à temps plein, soit 6% des agents de contrôle de la formation, la DGEFP est chargée de surveiller 85% des fonds collectés ! "Cette situation résulte du fait que la plus grande partie des fonds de la formation professionnelle est recouvrée par des organismes nationaux dont le siège est à Paris et dont le contrôle relève de l’échelon central, tandis que la plus grande partie des effectifs de contrôle se trouve dans les services régionaux", indique la cour. La DGEFP n’a d’ailleurs pas de droit de regard sur le travail des Direccte, déplore-t-elle.

Le FSE accapare 60% du temps de contrôle

Le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud, signataire de ce rapport en référé, dénonce par ailleurs la forte concentration des contrôles sur les crédits du fonds social européen (FSE) qui accaparent à eux seuls 60% du temps des services. Une situation qui découle de "la forte pression" des règles applicables aux conventions cofinancées par le FSE et des risques de sanctions financières qu’elles font peser. Autre critique : "Les objectifs de la politique nationale en matière de contrôle de la formation n’ont jamais été définis, comme l’illustre la faiblesse des indicateurs retenus."
Dans sa réponse datée du 7 mars, le ministre du Travail souligne en retour les efforts entrepris depuis 2000, notamment en matière de recrutement. Selon lui, les effectifs de contrôle sont passés de 137,7 équivalents temps plein à 180 entre 2000 et 2011, soit une augmentation de 30,71%. Xavier Bertrand fournit deux explications essentielles à l’augmentation de 70% du champ de contrôle relevé par la cour : tout d’abord la généralisation du contrôle des dépenses éligibles au FSE à partir de 2000 et les nouvelles compétences des organismes collecteurs en matière d’apprentissage. Des organismes venus gonfler le nombre de structures à contrôler. L’ancien ministre indique également que pour recentrer les services vers leur coeur de métier, le contrôle des crédits FSE a été partiellement externalisé à partir de 2011. L’an dernier, 37,7% de ces dépenses ont ainsi été contrôlés par des prestataires extérieurs et la proportion devrait encore augmenter cette année et en 2013. Voilà au moins un point de convergence : "Le recours à la sous-traitance déjà engagé pourrait être développé", recommande la Cour des comptes.

Source: Localtis.info

mardi 26 juin 2012

Concours d'ingénieurs en chef territoriaux

Le CNFPT organise un concours interne et un concours externe pour le recrutement des ingénieurs en chef territoriaux. Les épreuves écrites de ces concours auront lieu à Paris, Bordeaux, Lyon, Rennes, Strasbourg, Fort-de-France et Saint-Denis de La Réunion le 6 novembre pour le concours externe, les 6, 7 et 8 novembre 2012 pour le concours interne. Les épreuves orales d'admission se dérouleront à compter du 4 mars 2013. Le retrait des dossiers de candidature s'effectuera entre le 25 juin et le 20 juillet. La date de clôture des inscriptions a été fixée au 27 juillet 2012. Le nombre de postes ouverts aux concours pour cette session 2012 est de 50, et se répartit comme suit : 30 pour le concours externe et 20 pour le concours interne. Pour plus d'informations et pour se préinscrire cliquez ici

Source: Les Brèves du CNFPT

jeudi 14 juin 2012

22 recommandations pour réduire le nombre des "reçus-collés"

Les lauréats des concours de la fonction publique territoriale ont trois ans pour trouver un emploi. Après, ils perdent le bénéfice de leur concours, devenant des "reçus-collés". Un rapport de l'Inspection générale de l'administration se penche sur ces personnes jusqu'à présent mal connues. L'étude relativise l'ampleur du phénomène, mais appelle toutefois à la mise en oeuvre de solutions, dont certaines paraîtront assez contraignantes, notamment pour les candidats aux concours.

Source et suite de l'article: localtis.info

Le rapport de l'IGA relatif à la situation des "reçus-collés" aux concours de la fonction publique territoriale 

mercredi 13 juin 2012

1ères rencontres régionales de la commande publique les 27 et 28 juin 2012 à la Réunion

 
L'inscription semble encore possible pour les retardataires...

La Maison de l'emploi de La Réunion (MDEN) et la Cinor organisent la "journée de l'alternance"

L'objectif de cette journée vise à  :
  • Promouvoir les contrats en alternance (professionnalisation et apprentissage)
  • Sensibiliser le grand public à ces différents contrats
Dans le cadre de cette journée, un "Job dating" organisé par Pôle emploi en partenariat avec le Cnarm est prévu. La soixantaine d'entreprises présentes dans le cadre de cet évènement proposeront leurs offres d'emploi soient au total 350 offres.

Date: le 27 juin 2012

Lieu :
Parc des expositions et des Congrès de Saint-Denis
1, Rue du Karting
B.P. 287
97494 Sainte-Clotilde Cedex
Un petit coucou à Priscilla!!!!

mercredi 6 juin 2012

Le président du CNFPT propose 7 mesures prioritaires concernant la formation professionnelle des agents et l'emploi territorial


- Allonger les formations d'intégration des agents de catégories A et B,
- Prolonger la validité de l'examen professionnel de rédacteur territorial,
- Contribuer aux actions en direction de la jeunesse, par le biais de l'apprentissage, et d'actions ciblées au profit de publics prioritaires en collaboration avec les régions,
- Accompagner les mesures concernant l'emploi dans le secteur public,
- Inscrire un volet « fonction publique territoriale » dans l'acte III de la décentralisation,
- Renouveler la gouvernance de l'ENSOSP (Ecole normale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers),
- Rétablir la cotisation formation à 1% dès le 1er janvier 2013. 
Dans ses courriers, accompagnés d'un mémorandum, adressés à Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, à Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique et à Jérôme Cahusac, ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, chargé du budget, François Deluga propose une collaboration plus étroite du CNFPT et des services de l'Etat pour favoriser l'appréhension des évolutions législatives et réglementaires par le secteur public local, d'améliorer le partage d'expertise, de connaissances et de données statistiques concernant l'emploi public, et d'accompagner la mise en œuvre des politiques publiques prioritaires du gouvernement.


Source: CNFPT.fr

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