vendredi 27 décembre 2013

Reclassement: L'accompagnement personnalisé, un atout

Différents dispositifs peuvent aider les agents en incapacité professionnelle à faire le deuil de leur carrière passée et à trouver la nouvelle voie qui leur conviendra le mieux. L’accompagnement personnalisé est un outil précieux pour faciliter leur reclassement.

Ces différents articles font partie du dossier "La formation des agents à la recherche de performances" de la Gazettedescommunes.com

La VAE peut booster la carrière des agents "C"

La validation des acquis de l’expérience est un outil efficace pour professionnaliser les agents de catégorie C et recruter sur des métiers en tension. Il est encore très peu utilisé.

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L'e-learning, un outil de formation pertinent mais sous -utilisé

Alors qu’elle répond à de nombreux enjeux auxquels doivent faire face les collectivités, en termes de budget, d’organisation et d’individualisation, la formation à distance reste très peu utilisée. Elle constitue pourtant un élément structurant du support à la performance individuelle et collective.

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Formation : Anticiper les besoins pour adapter son budget

Imaginer les demandes en matière de formation demeure une pratique pleine d’incertitudes. La multiplication des sources d’information et le plan de formation aident à affiner et à cadrer, chaque année, les prévisions budgétaires.

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jeudi 26 décembre 2013

Le répertoire des métiers territoriaux fait peau neuve

Bibliothécaire, agent(e) de médiation et de prévention, opérateur (trice) de vidéoprotection, responsable de parc animalier, secrétaire de mairie... le nouveau répertoire des métiers que le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) a dévoilé le 4 décembre, lors des entretiens territoriaux, rend compte de la grande diversité des activités exercées par les agents des collectivités et établissements publics de coopération intercommunale. Il recense, ainsi, 231 métiers, que l'on peut rattacher à 35 familles professionnelles et 5 grands domaines.
Le répertoire décrit chaque métier de manière très complète (définition, conditions d'exercice, cadre statutaire, connaissances et savoir-faire à maîtriser), et fournit des clés pour comprendre son évolution.
Huit ans après la naissance du premier répertoire des métiers territoriaux, cette troisième édition offre plusieurs nouveautés. Ainsi, aux approches statutaires et par le métier, le CNFPT a ajouté une dimension "organisationnelle". Autrement dit, les collectivités pourront mieux mettre en lien le métier avec leur organisation. Autre innovation : les correspondances avec d'autres nomenclatures de métiers sont systématiquement indiquées. Les collectivités pourront donc mieux gérer la mobilité au sein de la fonction publique territoriale et entre les trois fonctions publiques.
A noter encore : la publication, avec le répertoire, d'un guide fournissant une méthode pour réaliser une cartographie des emplois et des compétences. Cet outil rend plus lisibles la structure des emplois, les déroulements de carrière et donc les possibilités de mobilité. Enfin, fruit de la politique du CNFPT en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, de nombreux intitulés de métiers ont été féminisés.
Les collectivités disposent avec le répertoire d'un outil qui favorise le dialogue social et les aide dans la gestion - à la fois statutaire et prévisionnelle - des ressources humaines. De son côté, le CNFPT s'en sert pour répondre plus efficacement aux demandes de formation et mieux accompagner agents et employeurs dans la construction de parcours professionnels. Enfin, n'oublions pas que le répertoire peut permettre au grand public de mieux connaître les carrières territoriales.
Il est possible de consulter le document sur le site du CNFPT. L'édition papier (environ 780 pages) est vendue au prix de 44 euros, hors frais de port.

Source: Localtis.info

Une présentation au prochain réseau des RF???

lundi 23 décembre 2013

Arrêté du 13 décembre 2013 portant ouverture d'un concours externe et d'un concours interne pour le recrutement des conservateurs territoriaux de bibliothèques

Par arrêté en date du 13 décembre 2013 pris par le président du Centre national de la fonction publique territoriale, deux concours pour le recrutement des conservateurs territoriaux de bibliothèques, un concours externe et un concours interne, sont organisés par le Centre national de la fonction publique territoriale en 2014.
Les épreuves écrites de ces concours auront lieu à Paris, Bordeaux, Lyon, Rennes, Strasbourg, Fort-de-France et Saint-Denis de La Réunion, les 26 et 27 mai 2014.
Les épreuves d'admission se dérouleront à compter du lundi 29 septembre 2014.
Les candidats pourront s'inscrire à ces concours sur le site internet du CNFPT (www.cnfpt.fr), du lundi 24 février au vendredi 21 mars 2014, à minuit. Les candidats devront ensuite imprimer leur dossier d'inscription ainsi rempli, le signer, le compléter des pièces justificatives demandées et faire parvenir l'ensemble à l'adresse indiquée ci-dessus au plus tard à la date de clôture des inscriptions, le vendredi 28 mars 2014, le cachet de la poste faisant foi. Faute d'envoi dans ces délais de ce dossier imprimé, l'inscription en ligne sera annulée. Tous les renseignements relatifs à ce mode d'inscription seront disponibles sur le site internet du CNFPT (ww.cnfpt.fr) à compter de l'ouverture des inscriptions.
Les candidats pourront également retirer un dossier de candidature entre le lundi 24 février 2014, par courrier adressé par la voie postale au Centre national de la fonction publique territorial, service des concours, 80, rue de Reuilly, CS 41232, 75578 Paris Cedex 12, et accompagné d'une enveloppe grand format affranchie au tarif en vigueur pour un envoi de 160 grammes environ, aux nom et adresse du demandeur.
Ces dossiers devront être soit déposés avant 17 heures, soit postés avant minuit à l'adresse indiquée ci-dessus, au plus tard à la date des clôtures des inscriptions, le vendredi 28 mars 2014, le cachet de la poste faisant foi.
Aucune demande de dossier adressée hors délai ni aucun dossier posté au-delà de la date de clôture des inscriptions ne sera pris en compte.
Le nombre des postes à ouvrir à ces concours est de 21, répartis comme suit :
― concours externe : 14 ;
― concours interne : 7 ;
― total : 21.
Les choix de langues concernant les épreuves d'admission du concours externe et du concours interne doivent être formulés par le candidat au moment de son inscription.
En vue de la troisième épreuve orale d'admission du concours interne, les candidats déclarés admissibles par le jury fourniront un dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle antérieure. Ce dossier pourra être téléchargé sur le site du CNFPT à compter du 26 mai 2014.
Le dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle antérieure devra être retourné par voie postale, en quatre exemplaires, au Centre national de la fonction publique territoriale, service des concours, 80, rue de Reuilly, CS 41232, 75578 Paris Cedex 12, dans les quinze jours à compter du lendemain de la date de publication des résultats d'admissibilité, soit le 4 août 2014 au plus tard, le cachet de la poste faisant foi, sous réserve que la date de publication prévue ne soit pas modifiée.
Tous renseignements complémentaires, et en particulier les conditions de candidature, pourront être communiqués sur simple demande adressée au service des concours du Centre national de la fonction publique territoriale.

Source: légifrance.gouv.fr

jeudi 12 décembre 2013

Formation : "Nous proposons davantage de jours tout en réalisant des économies" - François Deluga, président du CNFPT

Emplois d’avenir, apprentissage, plan national de développement, filière sanitaire et sociale, François Deluga, président du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) fait le tour des dossiers du moment et annonce le lancement en novembre 2013 de l’opération CAMPUS.  

J’ai conscience que tout cela est lourd et que les agents en interne sont parfois « déboussolés ». En outre, la dématérialisation de l’inscription a entraîné récemment des bugs et donc une surcharge de travail. A partir de  novembre, nous lancerons l’opération « campus » (conduite et accompagnement mutuel des projets et des usages). Dans chaque délégation, dans chaque service, nous allons faire un point d’étape sur le PND. Nous pointerons les difficultés et les réussites et tiendrons compte du vécu des agents. Si besoin, nous procéderons à des réorientations.

Après le colloque du 8  octobre sur la filière sanitaire et sociale, quelles sont les actions envisagées par le CNFPT, le CSFPT et la FNCDG ?

Cette filière, qui compte 13,3 % des effectifs territoriaux, est aujourd’hui en « déshérence ». Avec les présidents du Conseil supérieur et de la Fédération nationale des centres de gestion, nous partageons le même diagnostic sur les difficultés liées à des carences en personnel et au manque d’attractivité du déroulement de carrière. Nous avons ouvert le débat et apporterons notre pierre à l’édifice, à l’occasion notamment des états généraux du travail social de 2014.

Quelle est votre analyse de la réforme de l’apprentissage ?

Nous avons fait récemment une série de propositions au cabinet du ministre du Travail, Michel Sapin. Nous pourrions doubler le nombre d’apprentis dans la fonction publique – actuellement d’environ 9 000 – sous réserve de baisser de moitié le coût horaire d’un apprenti (11-12 euros) pour une collectivité.

Concernant les catégories B et A, quelle est l’urgence en matière de formation ?

En mai dernier, nous avons participé à une table ronde avec les associations d’élus et les syndicats et l’unanimité s’est faite sur la nécessité d’allonger les formations d’intégration pour les catégories A et B. Il faut passer de cinq à dix jours. Le CNFPT a la capacité financière de le faire et il n’y a pas d’incidence financière sur les collectivités. Nous avons réécrit dans ce sens au ministère de la fonction publique.

Emplois d’avenir : un arsenal de mesures

Dans le cadre de la convention signée le 26 avril avec la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, le CNFPT propose des mesures d’accompagnement et de formation aux jeunes ayant un contrat emploi d’avenir, mais aussi à leurs tuteurs et aux agents assurant la mise en place de cette politique. Il s’agit notamment d’ateliers destinés aux acteurs des collectivités chargés de ces publics, de formations de tuteurs et de formations d’adaptation de deux jours pour les bénéficiaires. Des ateliers d’accompagnement à l’élaboration du parcours professionnel et des bilans d’étape sont également proposés pendant toute la durée du contrat et au moins une fois par an. Au 31 août, plus de 3 600 jeunes et 2 500 tuteurs étaient inscrits aux sessions et stages du CNFPT.

Source: lagazettedescommunes.com

 

mercredi 11 décembre 2013

ENA-Inet : non à la fusion, oui à l'enrichissement mutuel de la formation pour le service public!

«La Gazette » a relayé le débat sur le rapprochement ENA-Inet, voire la fusion, comme une évidence pour réaliser des économies dans un contexte de contrainte sur les finances publiques ou pour faciliter les mobilités inter – fonction publique des cadres dirigeants.
Les élèves des deux écoles n’ont pas été associés à ces débats, pourtant nous sommes les premiers concernés. D’abord parce que, depuis l’implantation de l’ENA et l’Inet à Strasbourg, un module commun important nous conduit à passer du temps en formation ensemble. Ensuite en raison d’enjeux plus larges : aujourd’hui sont menées conjointement une réforme de la décentralisation et une nouvelle phase de la modernisation de l’appareil d’Etat, coordonnées depuis un même ministère.
Ces réformes appellent de nouvelles formes de collaboration dans la mise en œuvre des politiques publiques, aux niveaux national et territorial, et l’approfondissement de la formation commune des cadres dirigeants de l’Etat et des collectivités peut y contribuer.
Socle commun de connaissances - Il ne s’agit pas de s’exprimer sur le devenir des deux institutions, sur des réformes relevant du choix du législateur ou de l’exécutif (concours, modalités de recrutement ou d’affectation en sortie de formation…), mais sur les contenus et le déroulement de la partie commune de notre formation.
Le module « territoires » comprend plus d’un mois de formation en plusieurs séquences. Il vise à développer une connaissance réciproque, une approche commune des valeurs du service public, mais aussi les aptitudes à la conduite de projets communs pour l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de l’action publique territorialisée.
Il vise aussi à doter les élèves d’un socle commun de connaissances professionnelles. Plusieurs contenus déclinent ces objectifs : administration comparée de l’Etat et des collectivités (conférences, tables rondes) ; dialogue social (conférences et cas pratiques) ; gestion de crise et « media training » (mises en situation).
Les modalités pédagogiques des deux écoles demeurent, cependant, différentes. A l’ENA, ce module participe de l’organisation d’épreuves qui comptent pour le classement de sortie. A l’Inet, l’évaluation continue des élèves relève de rencontres régulières avec un « conseil de professionnalisation » s’appuyant essentiellement sur les productions des élèves lors de stages en collectivité. Nous ne remettons pas en question les objectifs affichés, mais proposons de compléter cette formation et d’adapter certaines modalités pédagogiques.
Projets collectifs partagés - Pour une approche commune des valeurs du service public, nous proposons de renforcer des apports de connaissances sur les métiers et carrières, par des stages obligatoires en collectivité pour les élèves de l’ENA et dans les services de l’Etat pour ceux de l’Inet, avec une commande commune.
Pour développer les aptitudes à la conduite de projets communs, nous proposons que les mises en situation et cas pratiques ne soient plus calqués sur une épreuve notée à l’ENA. Ils seraient revus pour mieux refléter des situations professionnelles.
Pour compléter cette approche, la conduite de « projets collectifs » communs (réalisation d’une mission pour une collectivité ou un service) pourrait être expérimentée. Ces missions existent déjà à l’Inet.
Pour doter les élèves d’un socle commun de connaissances professionnelles, le volet « politiques publiques » du module « territoires » gagnerait en cohérence en couvrant les champs de politiques publiques où interviennent l’Etat et les collectivités en partenariat : éducation, formation, accès à l’emploi, culture, etc.
Il pourrait être complété d’une approche par les domaines transversaux à la conduite des politiques publiques que sont le management et la gestion des ressources (humaines, financières). Pour renforcer les collaborations, les groupes de travail d’élèves de l’Inet pourraient s’ouvrir à ceux de l’ENA, et les délégués de promotion coordonneraient dès le départ leur action.
Par ailleurs, la production d’études communes pour des commanditaires publics donnerait de la visibilité à une collaboration concrète. Pourquoi ne pas aller jusqu’à la création d’une revue commune ENA-Inet, aux contenus produits par les élèves, à la ligne éditoriale validée par les deux institutions et dont la publication bénéficierait de leur soutien ?
Enfin, l’association de représentants des élèves au suivi et à l’évaluation de la mise en œuvre de la convention commune entre les deux écoles serait une bonne pratique de gouvernance. Non à la fusion, oui à l’enrichissement mutuel de la formation pour le service public !

Source: lagazettedescommunes.com

lundi 9 décembre 2013

Le CNFPT dévoile ses priorités pour 2014

Le Centre national de la fonction publique a présenté le 6 novembre ses orientations pour l'an prochain. Parmi les nouveautés annoncées, le catalogue de formation inter sera désormais feuilletable. La lutte contre l'illettrisme reste toujours une priorité.

Présentée le 6 novembre, l’offre 2014 du Centre national de la fonction publique territoriale s’affine plus qu’elle n’innove. Espaces e-ressources, catalogues numérisés et plans de formation mutualisés, par l’intermédiaire des centres de gestion, pour de petites collectivités aux besoins spécifiques sont déjà expé­rimentés depuis plusieurs années. Mais le catalogue de formations « inter » (60 % de l’offre) sera désormais feuilletable en ligne. Cette nouvelle ergonomie le rendra plus lisible et accessible depuis n’importe quel ordinateur, par exemple en entretien professionnel. Ce qui pourrait en faire, selon Vincent Potier, directeur géné­ral du CNFPT, un « outil managérial ». Déjà possibles pour les formations d’intégration, les inscriptions en ligne seront géné­ralisées aux stages « inter ».
Echanges de pratiques - L’innovation et la diversification pédagogiques devraient servir de moteurs à la programmation 2014, avec davantage de recours aux situations de travail, réseaux numériques, plateformes collaboratives et groupes « miroir » (1). Et, pour remédier à l’isolement des communes rurales, les journées d’échange de pratiques seront déclinées localement.
Déjà « grande cause nationale » du CNFPT, la lutte contre l’illettrisme restera une priorité en 2014. Il s’agit, selon Lyna Srun, directrice générale adjointe chargée du développement de la formation, de travailler sur la motivation des agents et leur projet dans un parcours, avec un formateur bienveillant qui « donne confiance ». Au titre de ces « grandes causes », l’égalité professionnelle entre femmes et hommes est extraite de la lutte contre les discriminations pour devenir un objectif à part entière.
Nouveau répertoire des métiers - Premier effet de cette évolution, le nouveau répertoire des métiers, qui sera publié début décembre, féminise les métiers réputés masculins et masculinise ceux plus souvent exercés par des femmes. Ainsi, parmi les 231 métiers (au lieu de 233 auparavant), complétés de 6 fiches « fonctions » et de 3 fiches « encadrement », l’édition 2014 détaille l’activité de directrice d’espaces verts ou de grimpeuse-élagueuse… Un « kit égalité », en cours de réalisation avec le ministère des Droits des femmes, complétera la panoplie des formateurs, désormais priés de lutter contre les stéréotypes de façon transversale, c’est-à-dire dans tous les programmes de formation, à la manière du travail en cours sur le développement durable.
Enfin, pour encore rationaliser ses coûts, le CNFPT augmente de 14 à 15 le nombre moyen d’inscrits aux sessions, tout en adaptant ce chiffre à la réalité des territoires.

Source: lagazettedescommunes.com