lundi 25 juillet 2011

Le CNFPT développe une formation à distance conçue par la ville de Parthenay et son interco.

La ville de Parthenay et son interco ont conçu des modules de formation à distance sur l'e-administration que le CNFPT développe et souhaite modéliser pour l'ensemble des collectivités.

La ville et la communauté de Parthenay ont conçu, avec d'autres collectivités des Deux-Sèvres (1), une formation à distance sur l'e-administration pour tous types et tailles de collectivités. Le projet a été mené en partenariat avec la délégation de Poitou-Charentes du CNFPT.

Le CNFPT se félicite que ce dispositif novateur et concret ait été élaboré avec des collectivités en avance dans le domaine de l'e-administration et souhaite engager d'autres partenariats sur ce modèle.

La formation comporte 4 modules :

- Sensibilisation et formation à l'e-administration.
- Dématérialisation des pièces justificatives comptables et du contrôle de légalité.
- Mise en œuvre de moyens modernes de paiement pour les usagers.
- Outils favorisant la gouvernance en réseau, notamment pour les projets.

Le projet permet notamment de placer l'apprenant en situation de futur chargé de mise en œuvre de l'administration électronique. Un tel dispositif de formation à distance suppose toutefois d'en organiser l'environnement et de créer les conditions de son apprentissage.

Le centre technique de formation ouverte à distance du CNFPT à l'Inset de Nancy souhaite modéliser cette expérimentation pour en faire une formation standard et la mettre la disposition de toutes les collectivités sur la plateforme « Formadist » du CNFPT, avant la fin de l'année 2011.

(1) Conseil général - Bressuire - La Crèche - Mazières en Gâtine - Melle - Niort - Saint Maixent l'Ecole - Thouars - Pays de Gâtine - Communauté d'agglomération de Niort.

Source: lettreducadre.fr

lundi 18 juillet 2011

Les pays européens doivent intensifier leurs efforts pour améliorer les compétences en lecture

A lire quand la traduction en français sera réalisée...

En Europe, un jeune de 15 ans sur cinq et de nombreux adultes ne savent pas lire correctement. Une nouvelle étude, publiée le 11 juillet 2011 par la Commission européenne, met en évidence les mesures adoptées dans les différents pays pour améliorer la maîtrise de la lecture, ainsi que leurs limites. L’étude révèle qu’en dépit des progrès enregistrés par la plupart des pays dans l’élaboration de politiques contre l’illettrisme, l’attention accordée aux groupes les plus à risque, tels les garçons, les enfants issus de milieux défavorisés et de familles immigrées, est souvent insuffisante.

Cette étude publiée par la Commission européenne porte sur 31 pays (les 27 États membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Turquie).

Les ministres de l’éducation de l’UE ont fixé l’objectif de faire passer, d’ici à 2020, la proportion de jeunes ayant un faible niveau en lecture de 20% à moins de 15%. À ce jour, seuls la Belgique (Communauté flamande), le Danemark, l’Estonie, la Finlande et la Pologne ont atteint cet objectif.

La commissaire à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, Mme Androulla Vassiliou, a déclaré : « Il est tout à fait inacceptable qu’en Europe, un aussi grand nombre de jeunes ne possèdent pas encore les compétences de base en lecture et en écriture. Cette situation les expose à un risque d’exclusion sociale, augmente leurs difficultés à trouver un emploi et réduit leur qualité de vie. Au cours de la dernière décennie, nous avons constaté une progression, mais elle reste insuffisante. Les compétences en lecture forment le socle de tout apprentissage. C’est pourquoi j’ai récemment lancé une campagne de lutte contre l'illettrisme qui s’adresse aux personnes de tous âges et en particulier à celles issues de milieux défavorisés, tels les enfants roms. »

Réalisée pour la Commission par le réseau Eurydice, l’étude aborde quatre thèmes principaux:

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les méthodes d’enseignement ;
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les solutions aux difficultés de lecture ;
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la formation des enseignants ;
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l’encouragement à la lecture en dehors de l’école.

Chaque thème est examiné à la lumière de la recherche universitaire, des résultats des dernières études internationales et d’une analyse approfondie des politiques, programmes et bonnes pratiques au niveau national. Selon cette étude, seuls huit pays (le Danemark, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, Malte, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède) mettent à la disposition des écoles des spécialistes de la lecture offrant un soutien aux enseignants et aux élèves.

Le rapport d’Eurydice représente une contribution importante aux travaux du groupe d'experts de haut niveau sur la lutte contre l'illettrisme, mis en place par la commissaire Vassiliou en janvier et présidé par la princesse Laurentien des Pays-Bas. Le groupe s’intéresse aux moyens de soutenir l’alphabétisation à tout âge et recense les initiatives et les programmes ayant prouvé leur efficacité. Le groupe formulera des propositions stratégiques d’ici la mi-2012.

Enseigner la lecture : de bonnes politiques à l’œuvre dans la plupart des pays
Au cours des dernières années, des efforts considérables ont été déployés pour améliorer les orientations nationales et encourager les meilleures pratiques pédagogiques. Privilégier dès le niveau pré-primaire l’acquisition des bases pour l’apprentissage de la lecture est devenu une pratique courante dans toute l’Europe. Les écoles ont de plus en plus souvent recours à des matériels diversifiés pour enseigner la lecture, tels les contes, les magazines, les bandes dessinées ou les sites internet. La lecture est également abordée à travers les autres matières du programme scolaire, afin de faciliter la compréhension dans différents contextes.

Cependant, il n’existe pas de méthode unique qui garantisse de bons résultats pour tous. Les recherches menées plaident nettement en faveur d’une combinaison de plusieurs stratégies en vue d’améliorer la compréhension du texte écrit. L’apprentissage collaboratif et la discussion entre pairs sont susceptibles d’améliorer cette compréhension et d’aider ceux qui ont des lacunes en lecture. S’il est vrai que la plupart des pays se sont fixé des objectifs pour la compréhension du texte écrit, les orientations nationales manquent souvent de stratégies suffisamment exhaustives, principalement en ce qui concerne le premier cycle de l’enseignement secondaire. Toutefois, dans l’ensemble, des orientations nationales adéquates ont été définies pour les programmes scolaires et il convient à présent d’accorder toute l’attention nécessaire à leur mise en pratique par les enseignants.

Peu de pays disposent de spécialistes en lecture pour aider enseignants et élèves
Il est possible de trouver des solutions efficaces aux difficultés en lecture si les problèmes sont détectés et affrontés le plus tôt possible, si le matériel pédagogique est adapté aux besoins spécifiques des élèves et si les professeurs ont accès à une formation continue. Une formation intensive et ciblée, individuellement ou en petits groupes, peut s’avérer particulièrement efficace. Toutefois, peu d’enseignants ont la possibilité de se spécialiser dans ce domaine, et seuls le Royaume-Uni, l’Irlande, Malte et les cinq pays nordiques disposent de spécialistes de la lecture ayant pour mission d’aider les enseignants en classe.
La longueur des procédures pour organiser un soutien complémentaire peut aussi devenir un obstacle lorsqu’il s’agit d’apporter une aide rapide et efficace aux élèves.

L’encouragement à la lecture doit être axé en priorité sur les groupes à risque
L’encouragement à la lecture est fortement soutenu par les politiques et initiatives nationales. Toutefois, ces initiatives ont tendance à s’adresser à tous les publics et pas nécessairement aux personnes les plus susceptibles d’éprouver des difficultés en lecture, telles que les garçons, les jeunes issus de milieux socioéconomiques défavorisés ou dont la langue maternelle est différente de celle de l’enseignement. En outre, le matériel employé dans le cadre de ces initiatives devrait être le plus diversifié possible et inclure des supports multimédias.

Eurydice
Le réseau Eurydice fournit des informations et des analyses relatives aux politiques et aux systèmes d’éducation en Europe. Depuis 2011, il est constitué de 37 unités nationales basées dans les 33 pays qui participent au programme de l’Union européenne pour l’éducation et la formation tout au long de la vie (les 27 États membres de l’UE, la Croatie, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la Turquie). Ce réseau est coordonné et géré par l’Agence exécutive « Éducation, audiovisuel et culture », située à Bruxelles, qui élabore ses études et offre une vaste gamme de ressources en ligne.

Pour en savoir plus :
http://europa.eu
Consulter l’étude complète (en anglais) intitulée « Teaching reading in Europe : contexts, policies and practices » (L’enseignement de la lecture en Europe : contextes, politiques et pratiques) [la version imprimée en anglais sera disponible à compter de juillet 2011 et les versions française et allemande peu après]

Source: secteurpublic.fr

vendredi 15 juillet 2011

ArianeWeb

Vous trouverez ci-dessous, un lien vers la base de données de jurisprudence du Conseil d'Etat...

Cette base de jurisprudence donne accès à plus de 230 000 documents : décisions et avis contentieux du Conseil d’État et des cours administratives d’appel, analyses de ces décisions et avis ayant été retenus pour leur apport à la jurisprudence, ainsi qu’une sélection de conclusions de rapporteurs publics. Ces documents sont présentés dans des fonds distincts.

Source: Conseil d'Etat

vendredi 8 juillet 2011

Pour familiariser les élus avec la mutualisation, une intercommunalité prend le temps de la pédagogie

Initiative intéressante...

Plutôt de se lancer d’emblée dans une démarche de mutualisation entre ses services et ceux des communes membres, la communauté de communes de la région de Nozay, en Loire-Atlantique, a pris le temps de la pédagogie afin que les élus s’approprient cette notion. Une manière "douce" qui permet à la fois de dédramatiser les craintes des uns et de modérer les ardeurs des autres.

Si la mutualisation est dans l'air du temps, il ne va pas de soi de maîtriser tous les aspects que recouvre cette notion, autant en terme d'enjeux que de processus de mise en œuvre. C’est pourquoi, la communauté de communes de la région de Nozay (7 communes, près de 14.000 habitants) a choisi de procéder au préalable à une véritable démarche d'appropriation par les élus de cette notion. Tout est parti d’un constat effectué par la présidente et le directeur général qui avaient participé à une rencontre organisée par Mairie-conseils sur le sujet de la mutualisation. "Lorsque nous avons restitué le contenu de cette journée auprès du bureau communautaire, nous avons découvert qu’il y avait des niveaux de connaissance très divers parmi les élus sur ce sujet. Avec pas mal d’idées préconçues, tant favorables que défavorables. Pour que les choix ne soient pas ensuite soumis à caution, il nous a paru évident, avant même d'entamer tout travail prospectif sur notre territoire, qu’il fallait d’abord mettre au clair cette notion, pour s’assurer que tout le monde parle de la même chose et en saisisse véritablement les enjeux ", explique Yves Maugey, directeur général des services (DGS).

10 mois de réflexion accompagnée

La communauté de communes a donc pris le temps d'organiser une démarche de réflexion collective, avec à l'appui d’un consultant recruté après appel d'offres qui a l’accompagnée tout le temps de la démarche. Le processus s'est étalé sur un peu plus d'un an, de décembre 2009 (date de la décision) à mars 2011. Avec une progression en trois temps.

Des entretiens individuels, puis deux séminaires pour ouvrir les pistes

Le premier temps a été celui de l’audit qui visait à appréhender de manière objective l’état d’esprit et le niveau de connaissance des élus et des techniciens sur la mutualisation. Concrètement, en juin 2010, en plus de la présidente, les 7 maires, leurs 7 secrétaires et 5 élus communautaires (vice-présidents), ont été interviewés individuellement sur leur vision de la mutualisation, leur ressenti, leurs appréhensions ou enthousiasmes.
Dans la foulée, deux séminaires, d’une demi-journée chacun, ont été organisés en septembre et octobre 2010. Ils réunissaient la vingtaine de personnes "auditées" pour entamer un travail collectif. Le premier séminaire, plus théorique, a permis de familiariser les participants aux différentes formes juridiques de mutualisation. Il s’est prolongé par un travail en sous-groupes pour aller plus en profondeur sur certains sujets tels que :"l’intercommunalité partenaires des communes", "proximité et qualité", "mutualisation et administration générale". L’objectif était de réfléchir ensemble à la manière de mener une mutualisation, tout en garantissant l'identité communale et la proximité des services à la population ", explique le DGS. Le second séminaire a été plus prospectif. S’appuyant sur l’observation de l'expérience d'un territoire voisin (le pays de Montrevault), puis de l’analyse de l'évolution réglementaire en cours (notamment au regard de la réforme des collectivités), les participants ont commencé à recenser les potentialités de mutualisation sur leur territoire : il s’agissait de dessiner un "champ des possibles".

Troisième étape : creuser les pistes, impliquer les conseillers municipaux, se doter d’un cadre

"Lorsque nous avons fait le bilan des deux premières étapes en conseil communautaire, il nous a paru important de faire une réunion formelle élargie à l'ensemble des conseils municipaux", reprend le DGS. Une ambition qui s'est soldée par un résultat en demi-teinte, puisque peu de conseillers y ont assisté, sans que la présidente et le DGS ne parviennent à trouver "une explication" à ce qui pourrait être interprété comme un désintérêt. L’étape en cours est la rédaction puis l’adoption d’une charte de mise en œuvre des mutualisations fixant les méthodes, les domaines à étudier et un calendrier indicatif.

Premiers enseignements

Pour la présidente et le DGS, la démarche a eu deux vertus principales. "D’une part, elle a démontrée que la mutualisation n'est pas un concept standard et rigide qui se résumerait à une bascule des agents communaux vers l'intercommunalité, mais qu'elle est polymorphe, ascendante ou descendante, voire horizontale". Bref, que la mutualisation est façonnable. Plus important, elle a mis en évidence que la mutualisation se pratiquait déjà sur ce territoire. "Nous avons donc réalisé qu’il y avait un besoin de sécuriser juridiquement certaines pratiques, mais aussi de les renforcer." C'est le chantier qui est lancé en cette année 2011.


Emmanuelle Stroesser / Agence Traverse pour la rubrique Expériences des sites www.mairieconseils.net et www.localtis.info

jeudi 7 juillet 2011

Le ministre de la Fonction publique, présente sa “feuille de route”

Le nouveau ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, a décrit le 6 juillet 2011 une “feuille de route solide” lors de sa première intervention publique, annonçant quatre grands chantiers :

• la loi visant à réduire la précarité dans la fonction publique,
• la question de l’égalité hommes-femmes,
• le développement du télétravail,
• et la gestion de la carrière des seniors.

(...)

Source: infos.emploipublic

Règlement 2011 des préparations aux concours et examens professionnels

Dans un contexte d'accroissement et de complexification de l'activité et des limites qu'il pose, les principes d'inscription et de participation aux formations de préparations concours et examens professionnels ont été revus et des modifications, applicables à compter du 1er juillet 2011 ont été apportées au règlement des préparations aux concours et examens. Une fiche explicative est téléchargeable à partir de cette page.

Source: cnfpt première couronne

vendredi 1 juillet 2011

Portefeuille d'Expériences et de Compétences (PEC)

L'université a créé son propre LIF


Le PEC est un outil pour l'étudiant tout au long de sa formation et pour le salarié tout au long de sa vie. C'est un outil d'aide à l'orientation, d'aide au retour en formation, d'aide à l'insertion. Le PEC est un outil de valorisation du parcours de formation et du parcours professionnel.
Il permet de faire son BILAN, de construire ses PROJETS pour mieux COMMUNIQUER.

Site: pec-univ.fr

Formation d'intégration : un nouveau service d'inscription dématérialisé pour les collectivités: FIP

La délégation grande couronne offre aux collectivités: - un nouveau service dématérialisé d'inscription de leurs agents en formation d'intégration - à compter du 1er juillet 2011 Il se nomme FIP.
En savoir plus : https://fip.grandecouronne.cnfpt.fr/

Nouveau ministre de la fonction publique : M. François SAUVADET

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